Patrick Guicheteau est venu
très tôt à la peinture, ce qui lui
a permis, en autodidacte, de
matérialiser de façon de plus
en plus réaliste, d’abord des
rêves insolites, puis des
réalités plus citadines. Mais,
sans perdre des qualités «d’
hyperréaliste » pour la «
Forme », ses « Fonds », avec
leurs jeux d’irisation de
couleurs, exprimèrent
rapidement non seulement la
volonté de l’artiste de peindre
un sujet donné mais aussi celle
de montrer le plaisir de
peindre lui-même… La
précision laborieuse des
rendus sera donc de plus en
plus contrebalancée par
l’émancipation de l’acte pictural
lui-même, amenant ainsi à la
liberté de formes, de couleurs
et de matières des œuvres
d’aujourd’hui. [...]
F.P. Paris, Octobre 2008 |